Notre domaine maraîcher
À son arrivée sur cette terre surplombant le Fjord du Saguenay, Guillaume s'émerveillait devant la beauté des champs remplis d'épervières. Ces petites fleurs orangées, typiques de notre région nordique, ne sont pourtant généralement pas de bons présages pour un maraîcher. En effet, l'épervière est une fleur qui se développe dans des sols montagneux plutôt frais et acides. Autrement dit, elle pousse dans un type de sol qui est, à première vue, défavorable à l'agriculture maraîchère. Pour faire pousser des légumes, on cherche normalement un sol sans trop de dénivelé et au pH neutre, dans un environnement tempéré à chaud.
Une fois défrichées, les parcelles destinées aux cultures ressemblaient à des champs de roches. Au tout début, le travail pour les enlever était entièrement manuel. Aujourd'hui, de la machinerie est utilisée pour mieux répondre aux besoins. Tous ces efforts ont permis d'agrader le sol, c'est-à-dire de le rendre riche et fertile. C'est avec persévérance et détermination que Guillaume a rendu possible son rêve d'une ferme maraîchère. C'est maintenant avec fierté que nous vous partageons l'abondance de nos récoltes. Notre logo illustre différents éléments du démarrage de la ferme.
Une histoire de persévérance
Le secteur de Cap au Leste était à l’abandon au niveau agricole lorsque Guillaume Tétreault est débarqué de Saint-Hyacinthe pour s’y installer. Toutefois, il ne fut pas le premier à travailler ces terres. Au début de la colonisation de Sainte-Rose-du-Nord, une dizaine de maisons se retrouvaient dans ce secteur agricole et forestier. Ces gens vivaient presque en autarcie, comme dans les différentes anses de Sainte-Rose-du-Nord. Dans les années 1960, les conditions d'agricultures difficiles ont amené les résidents à quitter Cap au Leste.
Avec les méthodes modernes et un dur labeur, le Domaine de la Roche à l'Épervière a fait revivre l'agriculture dans ce secteur. Près d’une dizaine d’années après son arrivée, Guillaume a fondé une petite ferme d'ASC (agriculture soutenue par la communauté) et est devenu un fermier de famille pour plus d'une centaine de foyers. Cette histoire assurait à l'agriculteur que le sol ne soit pas contaminé, permettent d'y pratiquer la culture biologique.
L'histoire de Cap au Leste
La ferme est entourée d'une forêt où repousse de jeunes érables. Guillaume a construit lui-même sa maison et ses bâtiments agricoles (grange, pépinière, poulailler, etc.) avec le bois qu'il avait défriché sur place.
Les essences ou les arbres qui ne sont pas particulièrement faits pour endosser le rôle de charpente ou de bardeaux sont eux utilisés pour chauffer les serres et les bâtiments. Une grande fournaise à bois assure ainsi la production locale d'énergie. La forêt permet donc une certaine indépendance énergétique.